Recrutement : quel accueil réserver aux candidats imparfaits ?

Le secteur automobile est très souvent confronté à des candidatures qui ont des lacunes. Manque d’expérience, trous dans le curriculum vitae, casier judiciaire ou délits divers ; comment les professionnels et les recruteurs abordent-ils ces problématiques dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre ?

On ne se le cachera pas : dans le domaine automobile, les travailleurs avec un CV parfait ou sans infraction sont rares. Donc, en accueillant un nouvel employé dans son équipe, les chefs d’entreprise prennent souvent un pari, celui que le nouveau venu s’intégrera bien dans ses fonctions, qu’il s’entendra avec ses collègues et qu’il méritera la confiance qu’on lui accorde, même si son dossier n’est pas impeccable.

Néanmoins, avant de procéder à cette embauche, les services de ressources humaines et les cabinets de recrutement sont amenés à se poser de nombreuses questions et à déterminer la ligne à ne pas franchir en matière de candidatures. Nous avons donc mené notre enquête auprès d’eux pour savoir ce dont ils tiennent ou ne tiennent pas compte à cette étape importante pour toute entreprise.

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Pourquoi faut-il se méfier des logiciels de recrutement ?

Présentés comme des outils capables de surpasser l’humain, les logiciels de recrutement ne semblent pas tenir leurs promesses. Alors oui ou non à un recrutement automatisé dans le secteur automobile ?

Lorsque des postes sont à combler dans une entreprise, il faut s’attendre à parcourir des dizaines, voire des centaines de CV, ou bien à investir dans un cabinet de recrutement. L’idée d’utiliser un logiciel de recrutement pour dénicher plus rapidement et à moindre coût des talents est donc très séduisante. Si bien que de nombreux outils du genre ont été développés au cours des dernières années pour répondre à ce besoin, à des prix très variables (de 150 à plus de 1000 dollars à l’achat ou sous forme d’abonnement annuel).

A priori, ces nouveaux outils virtuels constituent une vraie solution pour les entreprises, et une vraie manne pour les développeurs de logiciels. Après tout, optimiser le processus de recrutement grâce à un outil informatique est très pratique et fait gagner du temps. Il n’est donc pas étonnant que 95% des grands groupes utilisent déjà des logiciels de ce type.

Mais un outil automatisé est-il aussi efficace qu’un recruteur humain ? Peut-il vraiment remplacer les intuitions et la sensibilité d’une personne ? Plusieurs analyses semblent démontrer que ce n’est pas le cas. 

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5 choses à faire et à ne pas faire à un salon de l’emploi

Participer à une foire à l’emploi peut être très porteur pour sa carrière… à condition de le faire correctement ! Alors voici cinq recommandations et cinq pièges à éviter selon une professionnelle du recrutement.

Vous êtes-vous déjà rendu à une foire à l’emploi ? Qu’ils soient génériques ou nichés, ces rendez-vous réunissant des sociétés et des cabinets de recrutement sont très utiles pour trouver un travail, rencontrer des entreprises intéressantes, ou bien s’intégrer dans sa société d’accueil si on vient d’arriver au Québec. Ce sont aussi des occasions de prendre le pouls du marché dans son secteur d’activités, en s’informant par exemple sur les postes les plus demandés, les salaires en vigueur et les perspectives d’avenir.

Un salon de l’emploi peut donc s’avérer très utile à plusieurs niveaux. En autant, par contre, d’avoir de bons réflexes et d’éviter de commettre des erreurs qui pourraient fermer des portes, plutôt que d’en ouvrir. Voilà pourquoi nous nous sommes adressés à Souad Mallouh, chef d’équipe en acquisition de talents au sein du groupe Groupe Velan Média, pour connaître ses meilleurs trucs !

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Croyez-vous en la 2e chance ?

Mauvais choix, délits, casier judiciaire, probation. Quelle limite se fixent les employeurs du secteur automobile qui veulent engager des candidats au passé trouble ?

Ce n’est pas un secret, même si on n’ose souvent pas en parler librement : dans le domaine automobile, les travailleurs ayant déjà commis des infractions ne sont pas rares.

Ces délits sont très divers. Il peut s’agir de possession de drogue ou de petits vols à l’adolescence, pour lesquels on peut même avoir reçu un pardon. On peut aussi rencontrer des personnes aux prises avec des conflits familiaux complexes menant à l’intervention de la DPJ. Mais certains candidats présentent aussi des antécédents judiciaires plus graves, comme des vols ou des agressions à main armée, des crimes d’ordre sexuel, ou bien carrément des meurtres pour lesquels ils ont été emprisonnés.

Alors, quelle limite se donne-t-on quand on veut embaucher de tels candidats ? Nous avons mené notre enquête.

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