L’intelligence artificielle en recrutement et en gestion de personnel

Les IA génératives annoncent des changements drastiques pour beaucoup d’emplois, même dans le secteur de l’automobile. Petit aperçu des possibilités et des limites de ces technologies dans les entreprises.

L’intelligence artificielle (IA) générative, que l’on croise aussi sous le nom d’IA d’apprentissage approfondi ou deep learning,  est selon Bill Gates « aussi fondamentale que la création du microprocesseur, de l’ordinateur personnel, d’Internet et du téléphone mobile. Cela changera la façon dont les gens travaillent, apprennent, voyagent, se soignent et communiquent entre eux. »

Intrinsèquement liée aux technologies, l’IA générative comporte effectivement de nombreuses utilités… et elle n’en est qu’à ses balbutiements ! Déjà, des gestionnaires y voient une façon d’améliorer leur productivité et de se passer d’une partie de leurs employés. Les chercheurs d’Open AI estiment pour leur part que 80% des professions existantes seront impactées de 10 à 50 %, ou bien risquent carrément de disparaître. 

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Recrutement : quel accueil réserver aux candidats imparfaits ?

Le secteur automobile est très souvent confronté à des candidatures qui ont des lacunes. Manque d’expérience, trous dans le curriculum vitae, casier judiciaire ou délits divers ; comment les professionnels et les recruteurs abordent-ils ces problématiques dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre ?

On ne se le cachera pas : dans le domaine automobile, les travailleurs avec un CV parfait ou sans infraction sont rares. Donc, en accueillant un nouvel employé dans son équipe, les chefs d’entreprise prennent souvent un pari, celui que le nouveau venu s’intégrera bien dans ses fonctions, qu’il s’entendra avec ses collègues et qu’il méritera la confiance qu’on lui accorde, même si son dossier n’est pas impeccable.

Néanmoins, avant de procéder à cette embauche, les services de ressources humaines et les cabinets de recrutement sont amenés à se poser de nombreuses questions et à déterminer la ligne à ne pas franchir en matière de candidatures. Nous avons donc mené notre enquête auprès d’eux pour savoir ce dont ils tiennent ou ne tiennent pas compte à cette étape importante pour toute entreprise.

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Pourquoi faut-il se méfier des logiciels de recrutement ?

Présentés comme des outils capables de surpasser l’humain, les logiciels de recrutement ne semblent pas tenir leurs promesses. Alors oui ou non à un recrutement automatisé dans le secteur automobile ?

Lorsque des postes sont à combler dans une entreprise, il faut s’attendre à parcourir des dizaines, voire des centaines de CV, ou bien à investir dans un cabinet de recrutement. L’idée d’utiliser un logiciel de recrutement pour dénicher plus rapidement et à moindre coût des talents est donc très séduisante. Si bien que de nombreux outils du genre ont été développés au cours des dernières années pour répondre à ce besoin, à des prix très variables (de 150 à plus de 1000 dollars à l’achat ou sous forme d’abonnement annuel).

A priori, ces nouveaux outils virtuels constituent une vraie solution pour les entreprises, et une vraie manne pour les développeurs de logiciels. Après tout, optimiser le processus de recrutement grâce à un outil informatique est très pratique et fait gagner du temps. Il n’est donc pas étonnant que 95% des grands groupes utilisent déjà des logiciels de ce type.

Mais un outil automatisé est-il aussi efficace qu’un recruteur humain ? Peut-il vraiment remplacer les intuitions et la sensibilité d’une personne ? Plusieurs analyses semblent démontrer que ce n’est pas le cas. 

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Recrutement l’été : oui ou non ?

Quand le soleil estival pointe le bout de son nez, les employeurs savent que les départs en vacances ne sont pas loin avec des heures à combler…Mais est-ce vraiment difficile de recruter durant l’été ? 

Bureaux vides, collègues en vacances, clients absents. Tout cela rime avec la période estivale, qui cause généralement un ralentissement des activités dans les entreprises. Les étudiants représentent une ressource disponible pour combler certains postes, mais la pénurie de main-d’œuvre qui s’est fait ressentir ces dernières années au Canada complique la tâche des employeurs.   Poursuivre la lecture « Recrutement l’été : oui ou non ? »

Quel rôle joue l’empreinte numérique dans le recrutement ?

La vérification des traces que laissent des candidats sur Internet se fait de manière régulière aujourd’hui. Qu’apportent-elles au juste et quelles sont les bonnes pratiques en la matière ?

Avec l’avènement des réseaux sociaux, il est difficile, sinon impossible aujourd’hui de passer inaperçu sur le Web. Et ces traces, que l’on résume sous le terme d’empreinte numérique, constituent des informations précieuses pour les recruteurs et responsables de ressources humaines, qui ne disposent que d’un profil partiel des candidats après la lecture d’un curriculum vitae et d’une entrevue.

Officiellement, selon certaines sources en ressources humaines, de 49% à 77% des recruteurs cherchent des informations en ligne sur les candidats. « Mais cette pratique est en fait très courante, voire systématique pour les recruteurs de métier. Certaines entreprises disposent même d’employés attitrés à de la recherche d’informations sur les candidats et à de la vigie des réseaux sociaux du personnel », indique Benoit Ferland, directeur des ressources humaines chez Groupe Velan Media.

Aussi, même si le recrutement demeure avant tout une affaire de relations humaines, la vérification de l’empreinte numérique des candidats et de leur e-réputation en est devenue une composante importante.

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