Clients et cyberviolence : Tolérance zéro!

Les courriels, les sites de clavardage et les médias sociaux ont facilité les communications au fil des ans grâce à leur interactivité et à leur instantanéité. Ces outils viennent toutefois avec des côtés sombres, car certains utilisateurs, pour ne pas dire clients, cachés derrière leur écran, en profitent pour se défouler sur le dos d’employés.

La vaste majorité des employeurs s’accordent pour dire que la violence physique ou verbale de la part de clients est inacceptable, y appliquant automatiquement une tolérance zéro. Trop peu dénoncent cependant la cyberviolence et encore moins agissent pour en contrer l’usage envers leurs travailleurs.

Pourtant, les dommages directs et indirects peuvent être aussi sinon plus importants, car le caractère parfois anonyme de ces messages fait en sorte qu’ils sont souvent plus virulents. L’exposition constante à un vocabulaire agressif, vulgaire, insultant ou menaçant peut se traduire par un stress excessif, un absentéisme et, en bout de ligne, une perte de personnel.

L’entreprise doit donc établir les limites de tels actes à l’intérieur de politiques et procédures claires pour prévenir ces excès qui viennent miner le moral des troupes.   À titre d’exemple, la page accueillant les gens lors de clavardage sur vos plateformes pourrait indiquer vos attentes en termes de courtoisie et de respect mutuels lors de discussion.  Cette simple démarche pourrait limiter les élans menant au manque de respect.

De plus, elle permettra à vos employés de rappeler aux gens moins respectueux de bien vouloir se soumettre aux conditions de clavardage spécifiées lors de l’ouverture de la discussion.

Les employeurs ont un devoir de diligence en cette matière, car ils doivent prendre toutes les précautions raisonnables pour protéger la santé, la sécurité et le bien-être de leurs salariés.

Bref, les entreprises doivent prendre au sérieux la cyberviolence, car elle peut être lourde de conséquences sur les employés victimes de tels gestes et, par ricochet, sur l’organisation toute entière. Le cas contraire, un roulement élevé de personnel peut s’enclencher et le recrutement peut devenir plus difficile, car l’image de l’entreprise en aura pris pour son rhume, ce qui aura des répercussions sur la qualité des services et sur le risque d’erreurs.

Tous ces facteurs démontrent l’importance de surveiller de près l’atmosphère de travail et de prêter une oreille attentive aux employés pour ajuster ou bonifier, au besoin, les mesures de prévention. Ne fermez pas les yeux, traitez la cyberviolence avec sérieux!

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