Savoir, savoir-faire, savoir-être : ce qu’il faut savoir

Savoir, savoir-être, savoir-faireLe savoir, savoir-faire et savoir-être sont très différents, et tous très utiles à avoir au travail!

Le mot compétence est apparu à la fin des années 50. Déjà, à cette époque, il était entendu que la compétence n’est jamais acquise pour de bon puisque l’on évolue dans une société en mouvance et que les nouvelles technologies obligent l’adaptabilité.

La compétence repose sur trois éléments : le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Le blog Émeraude a fait le point sur ce sujet.

Le savoir

Selon le dictionnaire Usito, le savoir serait « l’ensemble de connaissances acquises par l’étude ou l’expérience. » Il liste les synonymes suivants : acquis, érudition, instruction.

Si l’on espère que ce savoir augmente avec le temps, il peut aussi s’éroder.

Le savoir-faire

Les connaissances, si elles restent théoriques, ne servent qu’à discourir dans un salon. À celles-ci doivent s’ajouter la pratique, les habiletés.

Selon Usito, le savoir-faire serait « l’habileté à réussir ce qu’on entreprend; compétence acquise par l’expérience dans un domaine déterminé. » En d’autres termes, l’expertise.

Le savoir-faire s’acquiert dans la pratique du savoir. Plus ce dernier est utilisé concrètement, plus le savoir-faire s’accroît.

Le savoir-être

Le savoir-être, c’est le savoir-vivre professionnel. Il se situe entre la connaissance et l’action. Il porte sur la capacité d’une personne à utiliser des savoirs dans une situation de travail donné. Il doit s’adapter au domaine, au marché, à l’entreprise et aux différentes personnes s’y rattachant. C’est l’équivalent des compétences comportementales, des attitudes, du système de valeur et des codes établis dans le champ de compétence.

On y trouve, entre autres, le sentiment d’appartenance à l’entreprise, la motivation et l’engagement.

Si le savoir-être se mesure moins facilement que les deux autres éléments, il n’en demeure pas moins qu’il est pris en compte. L’être humain étant doté d’émotions et de ressentis, l’instinct de l’employeur le guidera pour l’évaluation de ce savoir. Dans le savoir-être se trouve le savoir-faire dans lequel se trouve le savoir. Les trois sont intimement reliés. Tout commence par la connaissance. Il faut donc que celle-ci soit constamment mise à jour pour que les autres ne tombent pas obsolètes.

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