Reconnaître les signes précurseurs de démission

PrintVos employés sont vos plus précieux atouts, d’autant plus dans l’industrie automobile, puisque plongée dans une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Il importe donc pour tout gestionnaire de savoir déchiffrer les départs imminents, surtout s’il s’agit de vos salariés les plus performants.

Plusieurs signes précurseurs peuvent vous mettre la puce à l’oreille, qu’ils soient verbaux ou non. Des changements drastiques dans l’attitude, le comportement ou même l’habillement d’un travailleur peuvent en dire long sur ses intentions. Voici d’autres exemples :

  • Absences courtes et fréquentes;
  • Arrivées tardives et départs hâtifs;
  • Baisse significative de productivité;
  • Perte d’enthousiasme face aux projets; et
  • Indifférence quant aux activités entre collègues.

Règle générale, ces indices ne mentent pas. Il faut toutefois faire très attention, car cette métamorphose soudaine peut aussi émaner d’une situation personnelle difficile.

À moins que vous n’ayez une preuve béton comme quoi l’employé a clairement manifesté son désir de quitter le navire, que ce soit par un affichage sur Facebook ou une mise à jour récente de son profil LinkedIn, ne sautez pas trop vite aux conclusions.

L’avenue idéale demeure d’engager une conversation en privé sur le sujet avec la personne concernée, sans pour autant forcer la note. Soyez à l’écoute et disponible pour offrir votre aide si le jeu en vaut la chandelle.

En d’autres mots, si cet employé est facilement remplaçable, vous pourrez limiter vos efforts. En contrepartie, si cet individu possède des qualités exceptionnelles et un savoir-faire rare, vous pourrez tenter de lui faire changer d’idée avec des propositions alléchantes.

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