Le 6 novembre dernier, Auto-jobs a assisté au plus important rendez-vous annuel des enseignants en mécanique. On vous raconte tout !
Ils sont souvent très occupés dans les salles de classe et les ateliers des CFP, mais cela ne les empêche pas d’entretenir leurs connaissances, une condition sine qua non pour jouer leur rôle auprès des étudiants. Voilà pourquoi plus de 250 enseignants en équipement motorisé ont accepté l’invitation de leur association professionnelle, l’APEEMQ, pour converger des quatre coins de la province jusqu’au Centre de formation Wilbrod-Bherer, à Québec, les 6 et 7 novembre derniers.
« Effectivement, on reçoit lors de chaque congrès des gens passionnés de partout ; de la Gaspésie, d’Ottawa, d’Abitibi, de Rivière du Loup, de Montréal, de Shawinigan, confirme Christian Beaulieu, président de l’association qui a organisé cette rencontre avec les huit membres de son conseil d’administration. »
Pour la conseillère en recrutement automobile d’Auto-jobs.ca Sophie Corriveau, dont c’était une première visite à cet événement, l’expérience a été des plus pertinentes ; mais aussi des plus agréables.
« Même si je ne suis pas enseignante, j’ai été extrêmement bien reçue par l’organisation, raconte-t-elle. Yves Thibert, enseignant en mécanique de véhicules lourds routiers et président du CETEMMM, Jérôme Bolduc, directeur en mécanique véhicules légers, ainsi que François Daneault, directeur en mécanique véhicules lourds routiers, ont pris soin de moi toute la journée et permis d’apprendre beaucoup de choses. »
Des formations à la tonne
L’apprentissage était effectivement au cœur du congrès de l’APEEMQ, avec des formations de deux à trois heures, en français ou en anglais, qui se donnaient sur bon nombre de sujets liés à la mécanique automobile, au camionnage et à la machinerie lourde.
Sophie Corriveau a fait la tournée de huit de ces formations éclairantes et pointues, données par des professionnels œuvrant dans des entreprises spécialisées du secteur. On y retrouvait, entre autres, John Deere, Globocam, Bendix, Manulift, Consulab et Cummins.
Chez Cummins, un leader en solutions technologiques, notre envoyée spéciale a constaté le virage marqué vers le zéro émission du camionnage. Elle a aussi été impressionnée par le nombre de caméras et de témoins sonores/lumineux présents désormais dans les cabines de camions à des fins de santé et de sécurité ; un sujet on ne peut plus d’actualité avec les problèmes engendrés par les camionneurs non formés.
« J’ai également beaucoup aimé le cours donné par Consulab, qui fournit de ensembles didactiques automobiles aux centres de formation, pour entraîner les étudiants sur des tableaux équipés, lance Sophie. Et j’ai eu un vrai coup de cœur pour les engins à la fois puissants et intuitifs de Manulift, un fabricant de machines de constructions télescopiques. »
Les petits plus du congrès
En plus des formations elles-mêmes, le congrès de l’APEEMQ est une occasion pour les professeurs de se revoir et d’échanger sur leur pratique. Pour le repas du midi, un grand buffet, les tables des congressistes étaient bien animées, selon Sophie Corriveau. Une ambiance amicale qui s’est également faite sentir lors du cocktail clôturant la journée, de 16 h à 18 h.
« On voyait que les gens étaient contents d’être là. Il y avait beaucoup de discussions et de rires autour de moi », relate la conseillère, qui a également fait le tour des 10 exposants participant au Congrès, dont Peterbilt et… le CETEMMM, bien sûr, présent dans tous les événements québécois qui comptent dans le domaine automobile !
Au sortir de cette expérience, Sophie Corriveau ne peut que recommander ce congrès. « Il ne faut pas hésiter à s’y inscrire, dit-elle, car on y apprend un tas de choses, tout en ayant du plaisir. Qui plus est, les formations ne sont pas chères. Donc, pour moi, c’est un must ! »
